Rencontre avec Maxime Saumier, co-propriétaire du restaurant O’Chevreuil
Depuis le 11 avril 2014, le centre-ville de Sherbrooke peut se vanter d’avoir en ses lieux, un restaurant tout à fait particulier; un parfait hybride entre cuisine tendance et ambiance chaleureuse, le tout teinté d’une véritable âme de taverne américaine!
Pour nous en apprendre davantage sur le restaurant O’Chevreuil, l’un des nombreux voisins d’IDEAL Coworking au centre-ville de Sherbrooke, nous avons discuté avec Maxime Saumnier, co-propriétaire de l’établissement depuis son ouverture. Voici ce qu’il avait à nous dire !
La promesse faite par le restaurant O’Chevreuil, est celle d’une expérience sensorielle complète qui peut satisfaire toutes les envies (atmosphère rustique et chaleureuse, décor urbain, mixologie, vins d’importation privée, grande sélection de bourbons, nourriture terre/mer/végé, etc.); peux-tu nous parler de la réflexion derrière ce concept?
Maxime : Partons de la « taverne américaine », parce qu’on l’oublie souvent, mais la première réflexion que nous avons eue c’est : en France il y a des bistrots, en Angleterre il y a des pubs, et en Amérique on a des tavernes!
On voulait un endroit qui soit rassembleur où les gens se sentent bien. On voulait que tous puissent venir ici, peu importe le milieu duquel ils sont issus, sans se poser de question, juste pour passer un bon moment.
Tout ça en travaillant des produits locaux et en proposant des produits recherchés. Je pense notamment à notre cave à vins. Les plats sont toujours conçus en fonction de notre carte des vins, et lorsque le menu change, notre carte des vins aussi. Tout balance ensemble pour donner une belle expérience de A à Z. Côté culinaire, on a de quoi satisfaire tous les palais !
Pourquoi le nom « O’ Chevreuil »?
Maxime : L’idée vient de Charles-Emmanuel qui est le chef cuisinier et co-propriétaire du restaurant avec moi. Il habitait anciennement à Montréal et sa femme c’était installée dans la région parce qu’elle avait un contrat de travail ici, et avec trois enfants, la vie à Montréal était un peu moins l’fun pour la famille disons!
Charles a fait la navette entre Montréal et Sherbrooke pendant un moment avant de s’installer définitivement ici, et chaque fois, il croisait un chevreuil sur son chemin en arrivant dans les Cantons-de-l’Est. Un jour il m’a dit qu’on n’avait pas le choix d’appeler le restaurant comme ça et je me suis dit : « parfait »; parce que dans la région, le chevreuil c’est un peu comme le roi de la forêt, on en a tellement.
Un chevreuil, tout le monde trouve ça beau, sauf quand tu rentres dedans… (rires), mais c’est aussi un animal rassembleur, tout comme l’image que l’on a souhaité donner à notre restaurant.
Puis le « O » placé devant fait en sorte qu’on se l’approprie en quelque sorte. Comme quand on dit « je m’en vais au chalet », là on dit « je m’en vais manger O’Chreveuil »!
Quels sont les produits phares que l’on peut déguster O’Chevreuil?
Maxime : La carte change à chaque saison et la table d’hôte aux deux semaines; l’été nos plateaux à partager ont la côte! Tous nos produits viennent du Québec (quand on peut les avoir) et Charles-Emmanuel arrive toujours à créer des plats qui sont vraiment appréciés.
Être commerçant au centre-ville de Sherbrooke c’est : ?
Maxime : Une communauté! Ce qui est intéressant au centre-ville, c’est que les commerces font du bon voisinage ici. Anik, la propriétaire du Restaurant Auguste et moi on s’entend très bien. Je vais d’ailleurs manger à son restaurant au moins une fois par semaine, et à l’inverse, elle vient régulièrement souper ici. C’est drôle comme on s’encourage même si dans le fond, on est compétiteurs directs.
D’ailleurs, on fait une soirée promo mensuellement, avec un chef d’un autre restaurant. Ce n’est pas une compétition, c’est plutôt justement de se dire qu’on apprécie le travail de l’autre.
Donc finalement c’est pas mal ça le centre-ville : de la diversité et une communauté! On encourage les commerces autour et on s’entre-aide.
IDEAL Coworking se trouvent à quelques pas seulement du O’Chevreuil; que dirais-tu à un travailleur autonome ou une petite entreprise en démarrage qui se cherche un local pour le convaincre d’adopter le centre-ville de Sherbrooke?
Maxime : C’est tout ce qui s’y passe et surtout, tout ce qui s’en vient! On ne se le cachera pas, les lettres de noblesse du centre-ville ont déjà été plus dorées, mais avec le projet Well Inc., ça va devenir absolument génial.
Le centre-ville, c’est aussi un service de proximité. Si je devais me partir une start-up de e-commerce par exemple, j’irais chez IDEAL Coworking sans hésiter. Déjà parce que je ne suis pas discipliné quand je suis chez moi (rires), je suis vraiment incapable de travailler. Je viens toujours travailler au resto à la place, je m’installe au bar et j’avance dans mes affaires.
IDEAL Coworking c’est un peu ça aussi, un endroit où on peut se concentrer. C’est aussi vraiment moins gênant de rencontrer des clients là-bas, c’est très beau et très professionnel comme environnement. Le lieu est intéressant aussi si on veut prendre une pause, aller marcher, se chercher un petit café ou aller diner un midi. Il n’y a que des avantages!
Question mixologie : si tu devais préparer un cocktail à l’image d’IDEAL Coworking, lequel serait-il? Et pourquoi?
Maxime : Simon notre barman a fait une carte « after covid » pendant qu’on était à l’arrêt au printemps. Il venait presque tous les jours tester de nouvelles choses et c’était tellement important pour nous et pour lui qu’on utilise des alcools québécois au maximum!
Alors il a donc créé un sour aux Pimbinas, qui est une sorte de petite baie rouge, avec du gin à l’argousier de Wendigo. On a souvent peur des cocktails de style « sour », mais tout est une question d’équilibre. C’est également un breuvage assez audacieux, alors j’irais avec celui-là pour décrire IDEAL Coworking!